mardi 8 avril 2008

Il n'y a pus de sectes !!!!

La politique évolue au grè du temps, de l'opinion publique et des sondages !

D'abord, tout le monde s'émeut, légitimement, devant de pauvres gens abusés par des charlatans, sincères, intelligents mais un peu "allumés".
Alors, il faut agir ! Montrer qu'on est à l'écoute de la société, que les pouvoirs publics assument leur mission ! Commission parlementaires, Mission interministérielle, .... et tout le monde est content !

Puis le vent tourne !
C'est un peu facile de coller l'étiquette de sectes à tout ce qui est bizarre. Alors, on ne chasse plus les sectes mais les dérives sectaires.
On ne juge pas les groupes mais les comportements !

Ah, c'est mieux !

On chasse les mauvais comportements, qui mettent en danger la vie des gens, les dérives sectaires des groupes ... sectaires.

Ces groupes qui commettent des dérives sectaires, on les connait, il y a une liste.

Mais, il n'y a pas que ces groupes là, il y en a d'autres !

- Ah bon ! Alors, ce sont des sectes !
- Non, ce sont des groupes qui commettent des dérives sectaires !
- Donc, il n'y a pas que les sectes qui commettent des dérivent sectaires ?
- Non, peu importe qui commet les dérives sectaires, ils faut les condamner, être vigilant, informer, ....

- Mais la liste, il ne faut plus en parler, elle est obsolète, dixit le Premier Ministre !


Alors conclusion, il n'y a plus de sectes, il n'y a que les groupes qui commettent des dérives sectaires et ceux ne sont pas forcément des sectes, tout le monde peut commetre une dérive sectaire et les sectes ne sont pas pas définies, puisque la liste n'est pas exhaustive, qu'elle n'est pas mise à jour, que des groupes qui y étaient n'ont plus de raison d'y être.

On met de l'eau dans son vin ! On dépassionne un débat qui devenait un peu idéologique, sinon fanatique !
On se rend compte qu'on est allé un peu trop loin !

Que la liberté de croire existe même si celle de ne pas croire existe aussi !
Bref que chacun est libre, autonome mais qu'il ne doit pas porter atteinte physiquement ou mentalement aux autres ... qu'il doit respecter les lois du pays.

dimanche 23 mars 2008

Halte à la discrimination !

Halte à la discrimination ! La lutte contre les sectes ne doivent pas aboutir à créer une discrimination qui ne dit pas son nom !

Mon but est d'appeler toutes les bonnes volontés, dans les formes les plus variées, à participer à une meilleure compréhension du bouddhisme de Nichiren et du mouvement Soka de France.

Quant le fait de faire partie d'une association bouddhiste a pour conséquence le rejet de la part de son environnement, c'est le signe que la lutte contre les sectes est allée trop loin.

La Soka Gakkai est stigmatisée comme secte, à tort, sans aucun fondement, sans aucun fait à l'appui.

Pour les initiateurs et les colporteurs des cette stigmatisation injuste, peu importe les conséquences parfois dramatiques pour les pratiquants du mouvement Soka, comme le rejet par ses amis, des pertes d'emloi, l'acharnement d'un ex-mari pour récupérer la garde total d'un enfant.

Ces conséquences concrètes dans la vie de pratiquants du mouvement Soka portent des préjudices bien souvent graves pour des personnes qui n'ont rien demandé. Ce sont des personnes qui ne font que croire dans le bouddhisme de Nichiren dont le mouvement Soka permet la pratique de ce culte bouddhique datant du 13e siècle !

Ne pas être d'accord est un droit absolu, que nous défendons aussi !
Nous pouvons en débattre, échanger nos points de vue, il est même possible que nous trouvions des points d'accord.

Mais la liberté de chacun de croire et de pratiquer ce bouddhisme ne doit pas être réduit en miettes.
Et surtout les pratiquants au sein du mouvement Soka ne doivent pas subir des préjudices personnelles, dans leur vie, dans leur quotidien, du fait de leur participation.

J'ai choisi d'ouvrir le débat à ma manière, comme je peux, mais chacun à sa manière, publiquement ou pas, d'une manière anonyme ou pas, à l'échelle international, nationale ou locale peut contribuer à cette meilleure compréhension mutuelle.

On dit que le Bouddha est dôté d'une grande sagesse qui lui permet d'être un pédagogue hors pair capable de nous éveiller à la valeur et au sens de la vie.
Il enseigne que tous les êtres humains dans leur diversité ont cette même capacité à vivre avec les autres en bonne intelligence pour son bien-être et l'intérêt général.

dimanche 16 mars 2008

Dérives sectaires et grandes religions

Dérives sectaires et grandes religions
Il me semble que pour mieux comprendre le contexte actuel et celui de notre mouvement religieux, les propos ci-dessous nous éclairent sur 2 aspects essentiels de notre problèmatique. L'Etat ne peut pas reconnaitre les cultes et les dérives sectaires peuvent exister dans toutes les grandes religions.

Jean-François Colosimo, historien des religions, dans un article intitulé L'État ne saurait s'instituer expert en affaires métaphysiques (Le Figaro - 06/03/2008) rappelle que l'Etat ne peut reconnaître aucun culte et refuse de distinguer religion et secte. Par contre, il souligne que l'État réprime les dérives, délits et abus sectaires rencontrés dans l'ordre public et au nom du droit. Ce qui a eu l'air, à l'époque, de scandaliser certains députés de la Commission parlementaire sur les sectes d'octobre 2006.

Par ailleurs, dans l'excellent quotidien La Croix du 10 mars "Quelles différences entre secte et religion ?" Jacques Miquel, Président du Centre contre les manipulations mentales délare
qu'aujourd'hui, il y a une grande poussée dans le domaine de la santé, avec des sectes guérisseuses. Il y en a dans le secteur de la formation professionnelle, dans ceux du coaching, de l'éducation, du sport... Il y a un certain nombre de dérives que l'on va retrouver qui sont toujours finalement orientées autour des mêmes thèmes, c'est-à-dire soutirer de l'argent aux gens, exercer un pouvoir sur eux, les asservir.

Et il ajoute que les Églises en tant que telles doivent être très vigilantes quant aux dérives éventuelles de communautés ou de groupes. On va trouver dans toutes les grandes religions des possibilités de dérives de ce type. C'est la responsabilité des Églises de faire un peu le ménage chez elles.

Je pense donc que nous n'avons pas de reconnaissance à attendre de la part de l'Etat et que c'est à chacun de nous de montrer que nous pratiquons bien le bouddhisme de Nichiren. Alors, nos amis, notre famille, bref à termes l'opinion publique se rendra à l'évidence que nous ne faisons rien d'autres que pratiquer le bouddhisme de Nichiren en respectant les lois et la culture de notre pays, la France.
Que les dérives sectaires, manipuations mentales, pressions financières, totalitarisme, doivent être combattus dans tous mouvements, toutes les Eglises, toutes grandes religions.
Nous n'avons pas fait autre chose en dénonçant la corruption du clergé bouddhiste de la Nichiren Shoshu et au sein même de notre mouvement en réprouvant tous comportements déviants qui auraient pour but de manipuler ou utiliser la sincérité des pratiquants à des fins personnels.

dimanche 2 mars 2008

Nous n'avons rien contre la lutte anti-sectes !

Oui, nous sommes pour la lutte anti-sectes, à savoir les mouvements sectaires qui portent atteinte à l'intégrité physique et mentale des personnes et en particulier des mineurs.

Nous ne cautinnons aucunement ces agisements qui vont à l'encontre des droits humains.

Le bouddhisme de Nichiren est un bouddhisme qui respecte au plus haut point la dignité humaine et ne tolère absolument pas qu'elle soit bafouée.

Le but d'ailleurs du bouddhisme de Nichiren Daishonin et du mouvement Soka qui permet la pratique de ce bouddhisme est de rendre autonome et libre chaque être humain afin qu'il puisse révéler tout son potentiel appelé aussi "état de bouddha" ou "éveil".

Alors, il est difficile de concevoir le bouddhisme de Nichiren comme un carcan ou une soumission à une quelconque autorité supérieure.

C'est d'ailleurs sûrement pour cette raison que nous sommes heureux de ne plus avoir de lien avec des moines corrompus qui ne cherchaient qu'à soummettre les croyants.

C'est sûrement aussi pour cela que les symboles du bouddhisme de Nichiren sont le Roi-Lion et le soleil !

Alors, nous sommes de tout coeur avec tout ceux qui luttent contre ces dérives sectaires qui ne font que manipuler, voir écraser des personnes sincères.

samedi 1 mars 2008

Soka Gakkai et culte du bouddhisme de Nichiren : Indices et présomptions en matières de sectes

Analyse du mouvement Soka Gakkai et du Culte du bouddhisme de Nichiren Daishonin, au regard des indices et présomptions en matière de sectes

Les critères du rapport parlementaire de 1996

De la même façon, si l’on reprend objectivement les dix indices issus du rapport parlementaire « Gest-Guyard » de 1996 sur les sectes « permettant de supposer l’éventuelle réalité de soupçons conduisant à qualifier de secte un mouvement se présentant comme religieux », aucun d’eux ne s’applique à la Soka Gakkai et au Culte du bouddhisme de Nichiren Daishonin :

« La déstabilisation mentale » : aucune preuve, ni même aucun commencement de présomption n’est, et n’a été, évoquée. Aucune critique à ce titre n’a jamais été relevée sur ce point ;

« Le caractère exorbitant des exigences financières » : la Soka Gakkai ne vend à ses membres (via des structures aujourd’hui totalement soumises aux impôts et taxes commerciaux) que les seules prestations matérielles qui leur sont effectivement rendues : ventes d’objets de culte ou de prestations d’hébergement ou de restauration, dans le cadre de ses structures dédiées à cela, comme n’importe quelle organisation religieuse (diocèse, congrégation, site d’adoration mariale ou autre, …). En outre, il est rappelé qu’un tiers seulement des pratiquants contribue par des dons (d’un montant variable et libre) au financement des activités cultuelles et religieuses ;

« La rupture induite avec l’environnement d’origine » : aucune plainte, aucune condamnation judiciaire ne peut être, et n’a jamais été, engagée contre le mouvement lui-même ni à l’encontre de ses dirigeants ou membres. Aucune critique à ce titre n’a jamais été relevée sur ce point ;

« Les atteintes à l’intégrité physique » : la Soka Gakkai, comme ses membres, n’ont jamais fait l’objet de plaintes ou autres de ce type ; et pour cause puisque aucun texte ou écrit du mouvement ne s’apparente à ce type de contrainte. Aucune critique à ce titre n’a jamais été relevée sur ce point ;

« L’embrigadement des enfants » : La Soka Gakkai propose tout au plus, aux adolescents ou jeunes adultes qui le souhaitent, de participer à des chorales ou organisations musicales, au même titre que toute religion, groupe scolaire, association de jeunesse et d’éducation populaire … (ce qui d’ailleurs représente en l’espèce tout au plus quelques dizaines de jeunes sur un total de 16 000 pratiquants). Aucune critique objective ni aucun fait précis à ce titre n’ont jamais, et pour cause, été relevés sur ce point ;

« Le discours plus ou moins anti-social » : la Soka Gakkai ne prône aucune désobéissance tant civique, que politique, militaire, sanitaire, scolaire ou autre. Bien au contraire, il est recommandé aux croyants et pratiquants, dans l’esprit bouddhiste le plus traditionnel, de « contribuer à la prospérité de leurs pays respectifs en tant que bons citoyens » (article 5 de la Charte de la Soka Gakkai International). Aucune critique à ce titre n’a jamais été relevée sur ce point ;

« Les troubles à l’ordre public » : Aucune critique à ce titre n’a jamais été relevée sur ce point, ni aucune plainte déposée en ce sens ;« L’importance des démêlés judiciaires » : une association du mouvement a fait l’objet d’un contrôle fiscal mais aucune autre plainte civile ou pénale n’a jamais été déposée contre l’une des associations de la Soka Gakkai ni contre l’un de ses dirigeants ou adhérents à ce titre ;

« L’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels » : tout au plus sur ce point (outre le caractère pour le moins ambigu de cette notion de « détournement des circuits économiques ») peut-on relever le contrôle fiscal dont a fait l’objet l’une des associations du mouvement Soka Gakkai. Mais le redressement qui en a résulté ne saurait, à lui seul, démontrer une telle volonté de « détournement », notamment dans la mesure où :
il est similaire (et pour les mêmes raisons) à celui qu’ont connues plusieurs milliers d’associations de toute autre nature pour la même raison, particulièrement durant la même période (décennie 85-95, antérieure à l’instruction fiscale du 15 septembre 1998) ;
il ne démontre en aucun cas un « détournement » mais une simple appréciation erronée, le cas échéant, des règles fiscales relatives à l’exonération ou à l’assujettissement aux impôts commerciaux ; l’association ayant d’ailleurs été considérée comme de bonne foi par l’Administration fiscale elle-même ;
s’agissant, en toute hypothèse, d’un simple « indice », « permettant de supposer » « l’éventuelle » réalité de « soupçons », il ne saurait à lui seul constituer un critère déterminant pour qualifier de secte l’organisme ainsi contrôlé.

« Les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics » : Aucune critique officielle n’a jamais été relevée sur ce point, les pratiquants du Culte du bouddhisme de Nichiren Daishonin relevant de toutes les catégories sociales et professionnelles, au même titre que l’ensemble de la population française.

Les critères du ministère de la Justice

Enfin, par circulaire du 29 février 1996 (JO du 5 mars, p.3409), le Garde des Sceaux reprenait les critères précités et rappelait les principales infractions pénales permettant de réprimer les agissements sectaires et pouvant ainsi permettre de qualifier un mouvement de secte :

Pour ce qui concerne le droit pénal général, les infractions qui permettent de réprimer les agissements sectaires sont notamment les suivantes :
escroquerie, homicide ou blessures volontaires ou involontaires,
non-assistance à personne en danger, agressions sexuelles, proxénétisme,
incitation des mineurs à la débauche, séquestration de mineurs, violences,
tortures, abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de la situation de faiblesse, mise en péril des mineurs, trafic de stupéfiants.

Pour ce qui concerne le droit pénal, l’on peut citer :
l’infraction prévue à l’article 31 de la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des églises et de l’Etat et punissant des peines de la cinquième classe de contraventions "ceux qui, soit par voies de fait, violences ou menaces contre un individu, soit en lui faisant craindre de perdre son emploi ou d’exposer à un dommage sa personne, sa famille ou sa fortune, l’auront déterminé à exercer ou à s’abstenir d’exercer un culte, à faire partie ou à cesser de faire partie d’une association cultuelle, à contribuer ou à s’abstenir de contribuer aux frais d’un culte" ;

les infractions au code de la santé publique, spécialement l’exercice illégal de la médecine (articles L.372 et suivants du code de la santé publique) ;
les infractions au code de la construction et de l’habitation ;
les infractions au code général des impôts, et notamment la fraude fiscale (article 1741 du code général des impôts) ;
les infractions au code du travail (notamment la durée excessive ou le caractère clandestin du travail) ;
les infractions à la législation sur l’obligation scolaire (loi du 28 mars 1882 ; ordonnance n°59-45 du 6 janvier 1959 ; décret n° 66-104 du 18 février 1966 ; décret n°59-39 du 2 janvier 1959 sur les bourses) ;
les infractions au code de la sécurité sociale ;
les infractions en matière douanière, notamment en ce qui concerne les déclarations de mouvements internationaux de capitaux (article 464 du code des douanes).

Or, alors même que le Garde des Sceaux appelait à juste titre ses services à une vigilance accrue en la matière, et particulièrement lorsque des plaintes ont été déposées contre un mouvement (ou ses dirigeants) mentionné dans la liste des sectes, aucune des infractions précitées n’a pu être relevée et a fortiori sanctionnée contre la Soka Gakkai, l’association cultuelle Soka du bouddhisme de Nichiren ou leurs dirigeants à titre personnel.

Par ailleurs, les Services de Police et de la gendarmerie nationale ont eux-mêmes confirmés n’avoir relevé aucune dérive sectaire dans les activités de la Soka Gakkai en France.

Tout au plus, comme évoqué ci-avant, l’une des activités (édition de livres religieux et accueil des séminaires) exercée par l’une des associations du mouvement a fait l’objet d’un redressement fiscal dans un contexte concernant un très grand nombre d’associations de toutes natures, bien au-delà donc de la seule problématique religieuse ou relative au phénomène sectaire. En outre, il ne s’agissait pas en l’espèce d’une qualification de « fraude fiscale » (au sens de l’article 1741 du code général des impôts) mais d’un simple redressement, l’association concernée ayant été considérée explicitement de bonne foi et non soumise aux pénalités de mauvaise foi.

dimanche 24 février 2008

Soka Gakkai => ACSBN => mouvement religieux Soka

L’ORGANISATION DU MOUVEMENT CULTUEL EN FRANCE

Le mouvement Soka est présent dans plus de 190 pays et territoires. En France, l’organisation et le fonctionnement du culte du bouddhisme de Nichiren sont établis en conformité avec la « Constitution Soka pour le culte du bouddhisme de Nichiren » dont on trouvera le texte en annexe. Ce texte de nature ecclésiologique au sens du droit des cultes en France – véritable charte interne d’organisation et de fonctionnement du culte – précise notamment que :

« Article 20 : Au niveau mondial, l’unité de la croyance est assurée par une autorité centrale qui, dans le respect de la collégialité et des particularités nationales, veille sur les intérêts spirituels des croyants. Cette autorité centrale est formée par le Consistoire mondial Soka du bouddhisme de Nichiren.Le Consistoire mondial Soka du bouddhisme de Nichiren, dont les activités sont centralisées à Tokyo au Japon, procède notamment à la désignation des ministres du culte.

Article 21 : En France, l’unité du culte et le respect de la croyance ainsi que la pratique bouddhique du culte du bouddhisme de Nichiren sont assurés sous la direction et la responsabilité du Consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren, en communion avec le Consistoire mondial.Le Consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren est le garant des intérêts supérieurs du culte dans le pays.Les membres du Consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren sont choisis et désignés, en raison de leurs qualités spirituelles et de leur expérience bouddhique, par le Consistoire mondial.

Article 22 : Dans chaque localité où existe une communauté de pratiquants et de sympathisants, les ministres du culte veillent à l’harmonie du culte dans toutes ses manifestations extérieures.
Ils président et célèbrent des offices, des cérémonies.
Les ministres du culte sont choisis et désignés, en raison de leurs qualités spirituelles et de leur expérience bouddhique, par le Consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren, après approbation préalable du Consistoire mondial.

Article 23 : Le Consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren peut, s’il le juge utile, constituer une ou plusieurs associations légales ayant capacité juridique, dans le but de faciliter l’exercice légal du culte.
Ces associations, soumises au respect des préceptes et à la direction spirituelle du Consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren, lui servent d’instruments administratifs du séculier dans le respect du principe de l’adaptation des préceptes aux usages locaux (Zuiho bini).

En France, le Consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren et les associations constituées pour le culte se conforment au régime légal des cultes dans le cadre de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l’Etat, et des lois subséquentes. »

Conformément au régime légal des cultes fondé sur la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État, les activités cultuelles du mouvement Soka sont exercées, d’un point de vue matériel, par une structure associative à caractère national, à savoir l’« Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren » dite A.C.S.B.N. (voir la brochure « Le droit du culte du bouddhisme de Nichiren », 2007, 90 pages,
http://www.consistoire-soka.fr ). Cette association cultuelle nationale dont le siège social est fixé 4, rue Raymond Gachelin, à Sceaux (Hauts-de-Seine) a adopté pour objet statutaire le texte ci-joint, tel que déclaré aux services préfectoraux :
« Conformément à l’article 20 de la loi du 9 décembre 1905, l’association a pour objet exclusif de pourvoir aux frais, à l’entretien et à l’exercice public du culte bouddhique basé sur l’enseignement révélé par le Bouddha Nichiren Daishonin, moine du XIIIe siècle (1222-1282) et en conformité avec la Constitution Soka pour le culte du bouddhisme de Nichiren. Dans ce cadre, elle assure l’exercice public du culte de ses membres et des pratiquants et sympathisants. Elle subvient aux frais et à l’entretien du culte, en particulier des temples et lieux de pratique cultuelle Soka du bouddhisme de Nichiren, du logement et la prise en charge, le cas échéant, des ministres du culte ainsi que des cérémonies liées à l’exercice du culte. »


Par ailleurs, les activités non exclusivement cultuelles du mouvement Soka du bouddhisme de Nichiren, à l’instar d’autres groupements religieux en France et dans le monde, sont organisées par des structures associatives indépendantes les unes des autres : l’Association Culturelle de France (ACSF) et l’Association pour le Commerce, l’Edition et les Prestations de service (ACEP), (voir ici la brochure précitée Le droit du culte du bouddhisme de Nichiren, 2007, 90 pages,
http://www.consistoire-soka.fr ).

samedi 23 février 2008

Billet d'humeur !


Un blog sur le cas particulier de la Soka Gakkai
Un blog sur le cas particulier des sectes en France
Un blog sur le cas particulier de la Soka Gakkai en France

TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LA SOKA GAKKAI SANS AVOIR JAMAIS OSE LE DEMANDER !

Pourquoi autant d’incompréhension sur la Soka Gakkai ?
Pourquoi une telle désinformation sur la Soka Gakkai ?
Pourquoi un tel acharnement sur la Soka Gakkai ?


On aura tout entendu sur la Soka Gakkai : du vrai, du faux, tout et n’importe quoi, le meilleur et le pire.

Pour se faire une idée, sa propre idée, mais qui par définition n’est valable qu’à un instant T et donc évolutive.
Mais surtout se faire une idée juste !

La difficulté est :
De faire le tri entre le vrai et le faux
De faire le tri entre le subjectif et l’objectif
De faire le tri entre l’analyse et l’attaque

Dans ce phénomène sectaire en France, la difficulté est aussi le jugement a priori : La Soka Gakkai est une secte.
Cette conclusion hâtive, arbitraire, se fonde sur la base de témoignages anti-Soka Gakkai, de commissions, d’associations, de rapports mais sans analyse objective de la Soka Gakkai, sans laisser la place à un point de vue différent.
Les médias ne font que reprendre ces éléments fournis et viennent renforcer cette équation Soka Gakkai = secte.

Quel est l’intérêt de cette équation ?
Tout ce que l’on reproche aux sectes peut être poursuivi par la justice ! Alors si c’était si dangereux, on aurait dû interdire depuis longtemps la Soka Gakkai.
Depuis 40 ans, que le mouvement Soka existe en France ! Si la Soka Gakkai était criminelle, elle aurait dû être condamnée par la justice. Ce n’est pas le cas ! Pourquoi car la seule chose qu’on nous reproche est de nous réunir, de prier et d’agir sur la base de la philosophie bouddhique de Nichiren Daishonin. Ecole bouddhique du 13e siècle dont la Soka Gakkai poursuit la tradition depuis près de 80 ans, reconnu officiellement par le gouvernement japonais comme organisation religieuse. (www.soka-bouddhisme.fr)

Mais, voilà la sentence ! Soka Gakkai = secte.
A partir de là, tout ceux qui diront le contraire, ne pourront pas le dire sans être jugé, préjugé à la solde de la secte.

Même des chercheurs, sociologues, journalistes ou simples citoyens intéressés par la Soka Gakkai, par le bouddhisme ont pu peut-être expérimenter ce genre de situation.

Ainsi la pensée unique : la Soka Gakkai = secte s’est créée

Bien que la situation ait évolué, le mal est fait. Depuis plus de 20 ans, cette pensée unique la Soka Gakkai = secte s’est installée dans les esprits.

Depuis, la Soka Gakkai est la cible d’attaques par des personnes organisées dans ce but ou par les médias. Alors que par ailleurs la Soka Gakkai, le président de la SGI, et ses pratiquants sont reconnus officiellement pour leurs contributions positives dans de nombreux pays dans les domaines culturel, universitaire et pour une coexistence pacifique à travers des échanges internationaux. (www.sgi.org)

Depuis peu, les médias et les institutions se sont rendus compte de la dérive créée. La Soka Gakkai n’est pas une secte. Une étude approfondie du phénomène a permis de conclure qu’il n’y avait aucun élément fondé pour cette accusation. De plus, concernant la Soka Gakkai
qu’aucune dérives sectaires n’a pu être constaté par la police ou par la gendarmerie selon le Ministère de l’intérieur. (www.reponses-soka.fr)

Alors à qui profite le crime ?

Pourquoi autant d’incompréhension sur la Soka Gakkai ?
Pourquoi une telle désinformation sur la Soka Gakkai ?
Pourquoi un tel acharnement sur la Soka Gakkai ?

Bien sûr, certaines personnes n’aiment pas la Soka Gakkai, ne supportent pas nos activités, n’adhèrent pas notre philosophie bouddhique, et c’est leur droit, un droit fondamental.
Mais c’est aussi notre droit fondamental d’aimer la Soka Gakkai, de participer à ses activités et de croire dans cette philosophie bouddhique.

Alors pourquoi tant de haine … ?